Née dans une famille de musiciens, Anna Majidson baigne depuis son plus jeune âge dans l’univers du jazz. A l’âge où les enfants apprennent à lire, Anna Majidson apprend également la basse, la guitare et le piano dans la plus pure tradition familiale. Élevée entre la France et les États-Unis dont son père est originaire, Anna prend le meilleur des deux cultures afin de se l’approprier, créant ainsi un univers unique, à mi-chemin entre Fiona Apple et Françoise Hardy. Anna est une artiste plurielle, dans la variété d ‘instruments qu’elle joue, en tant que chanteuse, et productrice, mais également avec son talent d’écriture. C’est par l’écriture qu’elle s‘est mise à la musique, d’abord au collège lorsqu’elle écrivait des “fan fiction”, puis à travers la poésie dont elle est passionnée et aujourd’hui encore.
En 2014, Anna rencontre celui avec qui elle fera son premier Olympia, et surtout son premier tandem musical: le beatmaker producteur Blasé, formant ainsi le duo Haute. Elle a aussi eu l’opportunité de collaborer avec des icônes comme Macy Gray (sur l’album de Busty and the Bass, sortie en 2020) ou Seu Jorge (sur l’album de Marcelo D2, sorti en 2018).

Désormais tournée vers une carrière solo, Anna publie en 2020 son premier EP Mixtape Telecom, qui a vu le jour pendant le premier confinement qui l’a beaucoup inspiré. Un EP porté par un instrument : la mandoline. Un instrument romantique, léger et parfait pour un confinement dans la campagne anglaise.
Elle s’apprête désormais à publier son nouvel EP La Rivière, un travail de longue haleine dont le processus de création a commencé en 2015, lorsqu’elle a composé le single ‘Natasha’. Ce projet, Anna le considère comme le point de culmination d’une longue réflexion, sur ce que cela représente d’être franco-américaine et de baigner dans deux cultures différentes. Comme une thèse, sur le mélange de deux univers et le mariage de deux mondes. Cet EP aborde le renouvellement identitaire, le fait de trouver sa place. Le concept de rivière lui vient de ses séances de thérapie durant lesquelles elle imaginait la musique comme une rivière d’énergie blanche dans laquelle elle pouvait puiser de l’énergie, de l’amour et du réconfort. Une expérience transcendante pour Anna, qui délivre ici un message métaphysique autour de la recherche de soi, la place de la musique dans sa vie et comment établir une relation à soi-même stable quand on vient de deux cultures.
