Aujourd’hui, Anna Majidson revient avec Pomona, un quatrième EP comme une promesse.

Celle d’une confirmation de son identité artistique, à travers la découverte du mythe de Pomona. Tout débute dans les galeries du Tate Museum de Londres, au cœur d’une exposition consacrée aux peintres préraphaélites. Là, elle croise la route d’un certain Dante Gabriel Rossetti, qui peint en 1864 Monna Pomona – une représentation de la déesse romaine des arbres fruitiers, des jardins et des vergers. Le coup de foudre est immédiat, pour celle qui a grandi en Californie, non loin de la ville de Pomona (qui, sans surprise, tient son nom de la nymphe). Très vite, Anna Majidson se plaît à envisager Pomona comme sa propre déesse personnelle, dressant une ligne parallèle entre l’artiste créant son art, et la divinité travaillant à la floraison de ses fruits. Lui viennent alors plusieurs textes et mélodies liées à une vie pastorale qu’elle embrasse volontiers, alors installée loin du tumulte parisien qui l’a bercée pendant près de dix ans.

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